Vous envisagez d’aller au-delà des actions cotées pour dynamiser votre patrimoine ? La plateforme Anaxago, pionnière française du crowdfunding equity, vous ouvre l’univers du capital-risque à partir de 1 000 €. Avant de cliquer sur « Investir », mieux vaut toutefois comprendre le mécanisme, le potentiel… et les risques. Voici l’essentiel pour investir dans une start-up via Anaxago en toute lucidité.
Anaxago en bref : l’ADN d’un pionnier du crowdfunding equity
Depuis 2012, Anaxago met en relation épargnants et jeunes pousses non cotées. Quelques chiffres clés :
- Communauté : plus de 100 000 membres.
- Capital levé : plus de 130 M€ investis dans plus de 200 entreprises.
- Emplois créés : environ 6 000.
- Ticket d’entrée : 1 000 € par opération, contre plusieurs dizaines de milliers sur le marché du VC classique.
- Skin in the game : la plateforme investit ses propres fonds dans chaque dossier, aux mêmes conditions que les clients.
- Partenariat clé : depuis 2022, co-investissements avec CapHorn, fonds de venture capital reconnu, pour permettre aux particuliers d’entrer sur les mêmes tours de table que les institutionnels.
Les trois thèses d’investissement phares
Plutôt que de s’éparpiller, Anaxago concentre son analyse sur trois verticales jugées porteuses à moyen terme :
- HealthTech : optimisation du système de santé, robotique médicale (ex. Wandercraft, Acticor Biotech).
- ClimateTech : transition énergétique, nouvelles mobilités (ex. Sunology).
- EnterpriseTech : digitalisation B2B, SaaS pour PME/ETI.
Les projets vont du seed à la série C, un éventail qui combine dynamisme et diversification du risque.
Processus d’investissement : de la sélection au suivi
- Ouverture de compte et KYC : vérification d’identité et adéquation du profil investisseur.
- Accès au deal flow filtré : mémorandum, note ESG, business plan et besoin de financement sont systématiquement fournis.
- Décision et souscription 100 % en ligne : signature électronique et règlement sécurisé.
- Reporting régulier : tableau de bord, valorisations mises à jour, attestations et documents fiscaux.
- Sortie : revente des titres lors d’une levée suivante, d’une IPO ou d’un rachat industriel. Comptez souvent plus de cinq ans.
Quel rendement espérer ?
Le capital-risque peut offrir 10 % à 20 % par an sur les dossiers gagnants… mais chaque success-story cache plusieurs échecs. Les données d’Anaxago et les benchmarks du secteur indiquent :
- Une start-up sur dix génère l’essentiel des gains.
- La corrélation avec les marchés actions est faible, utile pour la diversification.
- Les multiples (« x3, x5, x10 ») apparaissent plutôt après 6 à 10 ans.
En pratique, préparez-vous donc à une forte dispersion des rendements et à une immobilisation longue du capital.
Les risques à ne pas minimiser
- Perte totale ou partielle du capital : le taux d’échec des jeunes pousses reste élevé.
- Illiquidité : revente impossible avant un événement de liquidité, parfois dix ans plus tard.
- Risque sectoriel et technologique : obsolescence rapide, concurrence mondiale.
- Dépendance à l’équipe fondatrice : le départ d’un membre clé peut faire vaciller le projet.
- Contexte macro 2024 : marché du financement plus sélectif, taux en hausse, valorisations sous pression.
En clair : n’investissez que l’argent que vous pouvez perdre et répartissez vos mises sur plusieurs dossiers.
Optimiser la fiscalité de vos investissements non cotés
Anaxago donne accès à plusieurs dispositifs :
- IR-PME : réduction d’impôt de 18 % (ou 25 % selon la loi de finances), plafonnée à 50 000 € pour une personne seule.
- PEA ou PEA-PME : exonération des plus-values après cinq ans, sous réserve d’éligibilité des titres.
- FCPR / FCPI / FIP : mutualisation du risque avec des avantages fiscaux à l’entrée ou à la sortie selon la structure.
Rappel : la fiscalité est un bonus, pas une raison unique d’investir.
Bonnes pratiques pour composer un portefeuille start-up équilibré
- Allocation limitée : Cambridge Associates recommande de consacrer 5 % à 15 % de son patrimoine au private equity pour les investisseurs avertis.
- Diversification : répartissez votre budget sur au moins 10 à 12 start-ups, idéalement dans des secteurs distincts.
- Analyse de la sortie : examinez le scénario d’exit (IPO, acquisition, marché secondaire) avant d’entrer.
- Suivi régulier : lisez les reportings trimestriels, participez aux webinars fondateurs.
- Horizon long : n’utilisez pas ces fonds pour un besoin à court terme.
Notre verdict : Anaxago, une passerelle démocratisante mais exigeante
Avec son ticket d’entrée réduit, son partenariat avec CapHorn et un parcours 100 % digital, Anaxago démocratise l’accès au capital-risque. La spécialisation HealthTech, ClimateTech et EnterpriseTech s’appuie sur une équipe d’analystes et un scoring ESG solide.
Le couple rendement/risque reste toutefois celui du venture capital : forte volatilité, illiquidité prolongée, probabilité d’échec élevée. Pour y trouver sa place, l’investisseur particulier doit :
- y affecter une part limitée de son portefeuille ;
- diversifier ses positions ;
- accepter un horizon de cinq à dix ans, voire plus.
En respectant ces règles, investir dans une start-up via Anaxago peut devenir un levier intéressant pour soutenir l’innovation et, à long terme, améliorer la performance globale de votre patrimoine.
Disclaimer : ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. Vérifiez vos propres critères ou consultez un professionnel avant toute décision.